La 14e session du Forum des groupes de réflexion Chine-Afrique s'est tenue avec succès à Kunming, axée sur les Échanges d'expériences sur la gouvernance Chine-Afrique et la modernisation à la chinoise

2025-05-28 15:54:10 Source de l'article:China Daily

Le 20 mai, la 14e session du Forum des groupes de réflexion Chine-Afrique s'est tenue avec succès à Kunming, dans la province du Yunnan. Sur le thème «Échanges d'expériences sur la gouvernance Chine-Afrique et la modernisation à la chinoise », accueillie par le Secrétariat du Comité de suivi chinois du Forum sur la coopération sino-africaine, organisée par l'Institut Chine-Afrique et le Secrétariat du Conseil national des groupes de réflexion haut de gamme de l'Académie chinoise des sciences sociales, et coparrainée par l'Université des finances et de l'économie du Yunnan. Plus de 60 représentants d'une cinquantaine de pays africains et de missions diplomatiques en Chine ont participé à cette conférence, qui s’est concentré sur la conception et la caractérisation des mécanismes institutionnels de développement par phases de la Chine, démontrant ainsi le grand intérêt et la reconnaissance des pays africains pour les réalisations de la modernisation à la chinoise.

Le 20 mai 2025, la 14e session du Forum des groupes de réflexion Chine-Afrique s'est tenue avec succès à Kunming, dans la province du Yunnan.

Zhao Yong, ministre du Département des Affaires africaines du ministère des Affaires étrangères, a déclaré dans son discours que la Chine est le plus grand pays en développement du monde et que l'Afrique était le continent regroupant le plus grand nombre de pays en développement. La Chine et l’Afrique sont depuis toujours une communauté de destin unie dans la prospérité comme dans l'adversité et une communauté d'intérêts basée sur la coopération gagnant-gagnant. La Chine poursuit ses « Deux centenaires » et le rêve chinois, tandis que l'Afrique déploie son « Agenda 2063 » et le rêve africain. La Chine se tient fermement aux côtés de ses frères africains pour contribuer l’Afrique à renforcer sa capacité de développement autonome et soutenir l'accélération de son processus de modernisation, a-t-il ajouté. Il a souligné que cette année marquait le 25e anniversaire de la création du Forum sur la coopération sino-africaine, et qu'au cours des 25 dernières années, le Forum a conduit un développement fulgurant dans la coopération amicale sino-africaine, liant étroitement les visions à long terme et les aspirations communes de la Chine et de l'Afrique, promouvant l'amélioration continue de la coopération sino-africaine et devenant un étendard de la coopération internationale avec l'Afrique.


Ye Hailin, président de l'Institut Chine-Afrique, a déclaré que l'essor collectif des pays en développement était devenu une tendance irréversible de l'époque, et que certains pays occidentaux continuaient de faire face obstinément à l'appel du monde à renforcer la solidarité humaine et la coopération avec la mentalité de la guerre froide et le jeu à somme nulle, brandissant le gros bâton de l'hégémonisme, de l'unilatéralisme et du protectionnisme, et exacerbant les quatre principaux déficits de la paix mondiale, du développement, de la sécurité et de la gouvernance. Face à cette réalité, le Sud global doit se libérer urgemment du carcan du paradigme de la modernisation occidentale, endosser les responsabilités de l'époque, fédérer les forces du progrès et promouvoir le développement mondial et le progrès humain par une coopération de haute qualité. Il a souligné que le succès de la modernisation à la chinoise a non seulement renforcé la confiance des pays africains dans la «résolution des problèmes africains à l’africaine », mais a également fourni l'Afrique la sagesse, l'expérience et les solutions pour le développement de l'Afrique. Dans le processus de modernisation, la Chine et l'Afrique œuvrons ensemble pour écrire une nouvelle image de l'époque dans laquelle la civilisation moderne de la nation chinoise et la civilisation moderne de l'Afrique s’entrelaceront.


Dans son discours, l'ambassadeur de Namibie en Chine, M. Kaiamo, a souligné que la modernisation est un processus complexe où chaque nation trace sa voie distinctive basée sur le contexte historique, culturel et socio-économique. Mais les pays partagent les mêmes objectifs : le bien-être des populations, l'éradication de la pauvreté et l'édification de sociétés résilientes. La transformation remarquable de la Chine au cours des 40 dernières années a fourni de précieuses leçons aux pays africains. Le développement de la Chine ne se reflète pas seulement dans la croissance économique, mais aussi dans l'équité sociale, la réforme institutionnelle et la bonne gouvernance. Il a souligné que la véritable modernisation devrait être centrée sur les peuples dans le bien-être, la dignité et la participation à la vie publique. Les grandes réalisations de la Chine sont précisément trouvées leur origine dans une priorité absolue accordée aux besoins du peuple, ce qui a permis à des centaines de millions de personnes de sortir de la pauvreté et d'améliorer considérablement l'éducation et les soins de santé.


Yang Shaocheng, directeur du Bureau des affaires étrangères du gouvernement populaire de la province du Yunnan, a souligné que le Yunnan et les pays africains disposent d’un vaste espace dans les domaines de la coopération économique et commerciale, des échanges humains et culturels et de la complémentarité industrielle. Depuis 1983, le Yunnan assure la gestion des équipes médicales chinoises envoyées en Ouganda dans le cadre de l'aide de l’Afrique, traitant plus de 100 000 patients locaux. L'équipe du riz vivace de l'Université du Yunnan a également mené des essais à grande échelle en Ouganda et dans d'autres pays africains pour contribuer à la sécurité alimentaire de l'Afrique. L'Université forestière du Sud-Ouest et les établissements d'enseignement du Mali ont créé conjointement l'Institut Confucius et l'Académie Confucius, tout en lançant le premier programme de licence en langue chinoise au Mali, approfondissant ainsi les échanges culturels entre les deux pays. Il a déclaré que le Yunnan espérait que les délégations africaines présentes contribuent activement par leurs propositions à élargir conjointement le pont d'amitié et de coopération entre le Yunnan et l'Afrique, et continueraient à élargir le « cercle des amis en Afrique ».


L'ambassadrice de la Somalie en Chine, He Dan, un diplomate qui a étudié en Chine dans ses premières années et observe depuis longtemps le développement de la Chine, a souligné que la modernisation chinoise ne concerne pas seulement la construction d'infrastructures et la croissance du PIB, mais met également l'accent sur la synergie entre le progrès matériel et la confiance culturelle, l'équité sociale et la responsabilité environnementale. Elle a déclaré que le partenariat entre la Chine et la Somalie avait une longue histoire et était profondément enraciné dans le cœur du peuple somalien. Dans la mémoire de notre génération, il y a toujours une image éternelle : des ingénieurs et des ouvriers chinois construisent consciencieusement et avec diligence des routes, des ponts et des hôpitaux, et la seule autoroute reliant le nord et le sud de la Somalie a été construite avec l'aide de la Chine. À ce jour, plus de 80 projets d'infrastructure à grande échelle ont vu le jour grâce au soutien de la Chine. Le projet de riz hybride sous la direction du professeur Yuan Longping a aidé la Somalie à atteindre l'autosuffisance en riz et a grandement favorisé la sécurité alimentaire. Le projet de riz hybride, supervisé par le professeur Yuan Longping, a permis à la Somalie d'atteindre l'autosuffisance en riz, si bien de contribuer ainsi de manière significative à sa sécurité alimentaire.

 

Chen Hong, secrétaire du Comité du Parti de l'Université des finances et de l'économie du Yunnan, a déclaré qu'en tant qu'université financière importante du sud-ouest de la Chine, l'Université des finances et de l'économie du Yunnan disposait des avantages spécifiques et des responsabilités uniques dans la coopération sino-africaine. L'université a toujours considéré le service de la stratégie nationale et la promotion des échanges amicaux entre la Chine et l'Afrique comme une mission importante, et en s’attachant à construire une plate-forme d'échanges et de coopération au monde, en particulier pour les pays en développement. À l'avenir, l'université continuera à tirer pleinement parti de ses atouts disciplinaires pour offrir davantage d'opportunités d'apprentissage aux jeunes africains et à renforcer la coopération et les échanges avec les universités africaines.


Dans le discours d'ouverture, Mohamed Lebat, ancien chef du Bureau du Président de la Commission de l'Union africaine, Chen Xin, Secrétaire général exécutif du Conseil national des groupes de réflexion haut de gamme de l'Académie chinoise des sciences sociales, Omar Mtenga, directeur du Centre de politique internationale africaine en Tanzanie, Wu Chuanhua, Rédacteur en chef adjoint de la Revue d'études sino-africaines de l'Institut Chine-Afrique, Fendille Mguanazi, Vice-président de l'Ecole nationale d'administration d'Afrique du Sud, Zhang Youyi, directeur adjoint de la Division de recherche sur le développement africain du Centre de recherche sur le Sud du Centre de recherche sur le développement de la Chine du Centre de connaissances internationales sur le développement, et Jean-François Owaye, vice-président de l'Université Omar Bongo au Gabon; Zhu Cuiping doyen de l'Institut d'études régionales de l'océan Indien de l'Université des finances et de l'économie du Yunnan, et Abdita Beyène, directrice exécutive du Centre de l'Union africaine pour le dialogue et la coopération en matière de recherche, ont prononcé des discours liminaires. Le discours d'ouverture a été présidé par Tian Feng, vice-président de l'Institut Chine-Afrique.


Le forum a été structuré autour de quatre sous-forums, au cours desquels les participants ont mené des échanges approfondis sur des sujets suivants : « L'échange et l'apprentissage mutuel de l'expérience de gouvernance Chine-Afrique pour parvenir à une modernisation juste et raisonnable », «Mise en œuvre conjointe par la Chine et l'Afrique de l'Initiative pour le développement mondial en vue d'une modernisation ouverte et gagnant-gagnant», «approfondissement des civilisations sino-français en faveur d’une modernisation diversifiée et inclusive axée sur l’humain», « Échange d'expériences Chine-Afrique sur le développement durable en faveur d’une modernisation de la paix, de la sécurité et du respect de l'environnement ».

 

Les invités chinois et africains à la réunion ont convenu que les réalisations de la modernisation à la chinoise et sa trajectoire théorique offre une précieux modèle de référence aux pays africains pour explorer des voies de développement adaptée à leurs conditions nationales, et ont également renforcé leur confiance dans la réalisation d'une modernisation commune. En tant que force importante dans l'exploration de la modernisation du Sud global, la Chine et l'Afrique sont hautement compatibles en termes de concepts, de politiques et de pratiques. En particulier, le Parti communiste chinois (PCC) et le gouvernement chinois attachent une importance primordiale aux aspirations de développement et à la vision de modernisation du Sud global, ce qui a donné un nouvel élan aux pays africains dans l'exploration résolue de voies de développement autonome.


Comme l'ont dit les participants : « C'est en étudiant le passé qu'on saisit les lois du déclin et de la prospérité. » « L'expérience historique commune et les objectifs de développement de la Chine et de l'Afrique font la Chine et l'Afrique une communauté de destin. Depuis leurs indépendances, les pays d'Afrique et la Chine ont largement exploré les arrangements institutionnels et les voies de développement adaptés à leurs conditions nationales à différentes époques et dans différents contextes, ce qui leur a valu le respect et la compréhension mutuels et a constitué une expérience importante dans la voie de modernisation commune du Sud global. Dans le processus de promotion de la coopération dans les « Six modernisations », la Chine et l'Afrique sont confrontées aux défis liés à leurs différences et aux interférences externes, et il est particulièrement nécessaire de renforcer l’échange d’expériences, d'approfondir le consensus sur le développement et de renforcer le développement et la coopération ouverts et autonomes.

La session du forum a également intégré une étude de terrain de trois jours au Yunnan, invitant des envoyés africains en Chine, des experts et des universitaires chinois et étrangers à mener des enquêtes approfondies sur les pratiques de modernisation de la Chine en matière de revitalisation rurale, d'innovation industrielle et de gouvernance locale.